Le podcast des top experts coachs du Collectif Coachline
Coach Humain VS IA - Le Grand tri
Coaching, le temps du grand tri est arrivé
Notre recommandation: lisez l’article après avoir écouté le podcast recréé par l’IA Google en reprenant le transcript d’un entretien en visio entre Florence Rollot , coach et Présidente de Coachline et Michel Bré, expert membre associé du Collectif Coachline.
Tous les commentaires sont les bienvenus pour enrichir ce débat et les actions à mener prochainement.
En effet Coachline prépare plusieurs projets avec plusieurs membres associés experts de l’accompagnement au sein du Collectif Coachline !
I. L’IA remet en question la posture du coach à un niveau philosophique et pratique, car elle expose le paradoxe central de la profession :
1. Le Conflit Fondamental de Posture : La posture essentielle du coach humain repose sur le fait qu’il ne sait pas (l’ignorance). C’est précisément cette ignorance qui permet de créer l’espace de créativité nécessaire au coaché. Or, l’IA, de par sa construction algorithmique, a toujours réponse à tout. Elle calcule des probabilités d’occurrence de mots.
Ce sont des « paradigmes complètement différents ».
Ce sont des « paradigmes complètement différents ».
2. L’Illusion de la Relation : Les chatbots conversationnels, grâce à leur performance linguistique, créent l’illusion d’une relation d’accompagnement. Cependant, la machine n’a pas (à ce jour 🙂 de présence au monde, elle ne parle à personne.
La posture humaine est ancrée dans la et la congruence (être ce qu’on dit être). Et que signifie je suis coach ? Je maîtrise des outils, un questionnement, des méthodes? D’où parle le coach quand il accompagne? Peux-t’il accompagner l’intelligence émotionnelle qu’il ne remet pas lui-même sur l’ouvrage chaque jour.
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La posture humaine est ancrée dans la et la congruence (être ce qu’on dit être). Et que signifie je suis coach ? Je maîtrise des outils, un questionnement, des méthodes? D’où parle le coach quand il accompagne? Peux-t’il accompagner l’intelligence émotionnelle qu’il ne remet pas lui-même sur l’ouvrage chaque jour.
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3. Le Défi Commercial : Ce paradoxe de la posture est difficile à vendre. L’argument philosophique du « coach qui ne sait pas » est puissant, mais commercialement, le client achète souvent, consciemment ou non, une expertise ou une réponse. L’IA répond parfaitement à cette demande manifeste, tandis que le coach humain répond à une demande latente, souvent non formulée par le client.
II. La Redéfinition de la Valeur : La Spécialisation dans le Réflexif
L’IA menace les coachs sur les facteurs d’accessibilité (disponibilité 24/7), de coût (moins cher) et sur la réponse à l’attente secrète des clients qui veulent qu’on leur dise quoi faire. En conséquence, la valeur du coach humain doit migrer vers des tâches non automatisables.
1. La Répartition des Rôles (Modèle CNC) : Les sources décrivent une répartition des rôles où l’IA prend en charge les tâches répétitives ou de prescription, telles que les rapports, l’augmentation de la performance dans la mise en oeuvre, le suivi des objectifs, les exercices, les chalenges à suivre, les expériences et le feedback structuré.
2. Le Recentrage Humain : Le coach humain est forcé de se concentrer exclusivement sur le travail réflexif. Ce travail inclut la mise à jour des sous-entendus, l’écoute des non-dits, et la détection des projections et transferts
3. L’Émergence d’un Nouveau Modèle : Cette hybridation des fonctions fait émerger un nouveau type de coaching appelé le Learning & Development Coaching, qui fusionne le coaching réflexif, la formation et l’IA qui offre la possibilité d’une augmentation du processus global en gérant le suivi pratique et l’apprentissage, l’optimisation des mises en oeuvre, la performance. Elle agit comme un révélateur qui force la profession à se concentrer sur sa vraie valeur : l’incarnation d’une posture réflexive.
III. L’Identification de la Vraie Valeur Humaine
L’IA agit comme un révélateur qui force la profession à clarifier ce qu’est véritablement le coaching. La vraie valeur du coach humain réside désormais dans des qualités nécessitant un travail continu sur soi :
• Capacité à ne pas savoir : Maintenir une posture qui crée un espace de questionnement pour le coaché.
• Présence et Congruence : Être authentiquement présent dans l’ici et maintenant et incarner ce que l’on dit être.
• Régulation Émotionnelle : L’aptitude à travailler sur soi et à gérer la dimension émotionnelle de l’accompagnement.
• Détection des Phénomènes Relationnels : L’aptitude à détecter les projections, les transferts et les non-dits dans la relation, ce qui est inaccessible à la machine.
IV. L’Impératif de Professionnalisation et de Différenciation
Face à cette concurrence, la profession est mise au pied du mur :
• Élévation des Compétences : La profession doit impérativement être capable d’« élever le niveau des compétences des coachs » d’une manière qui soit clairement perceptible par le client.
• La Certification comme Différenciateur : Les certifications de travail sur les compétences du Coachs sur les pratiques de terrain devient un outil essentiel pour la différenciation face à l’IA.
• Retravailler sur une définition du Coaching comprise par tous ou trouver d’autres terminologies qui permettent au clients de faire leurs choix d’accompagnement..
En somme, l’IA sépare le savoir-faire (prescriptif et informatif, désormais automatisé) de l’être-là (la posture réflexive et la présence relationnelle), forçant le coaching à se repositionner non pas comme une source d’expertise, mais comme un catalyseur du travail sur soi et de la réflexion profonde.
Aujourd’hui, L’IA agit comme un miroir impitoyable : elle reflète toutes les tâches superficielles et répétitives, obligeant ainsi le coach humain à s’écarter de l’image et à revenir à la substance même de l’accompagnement : la profondeur du travail réflexif.
Qu’en sera t’il de l’IA dans quelques années.











