Avez-vous remarqué que l’on utilise souvent cette expression : « le climat de l’entreprise ». Il y a des bons climats et des mauvais climats. Il existe même des climats primés pour leurs cieux cléments où il fait bon vivre et des climats vraiment toxiques où les employés ont tendance à la déprime et où le « turnover » est important. Alors d’où vient ce « climat » ?De plusieurs facteurs. Mais aussi et notamment du patron et de son « climat émotionnel personnel » à lui… autrement dit, de son « Intelligence émotionnelle ».
Selon la maturité de « ses comportements de communication » avec ses collaborateurs, le dirigeant conduit les émotions dans une direction positive ou négative. Notons au passage, que l’individu transmet des signaux par le biais d’hormones et que l’ensemble du langage non verbal couvre à lui seul 90% de la communication. Cela veut dire qu’une personne émet des signaux de communication, en permanence, en direction de son entourage.
L’entourage est très sensible à l’ensemble de ces signaux et le leader, le chef, de par sa position hiérarchique est bien plus particulièrement observé; les regards sont tournés vers lui. C’est d’abord son équipe rapprochée qui subira la contagion et cette « soupe émotionnelle » se diffusera dans l’ensemble de l’entreprise.
Puisque nous parlons des atmosphères émotionnelles il est également important de savoir que les émotions négatives, les brutalités comportementales silencieuses ou bruyantes, affectent profondément le travail et détournent les esprits des véritables objectifs de l’entreprise et des tâches à accomplir. Les collaborateurs deviennent alors bien plus préoccupés par les bruits de couloirs, par leur sécurité, par le fait de la jouer « perso », de se faire bien voir du patron etc.
Les personnes vivant dans des milieux de stress, de pression, deviennent extrêmement distraits et ont une productivité amoindrie. A noter également qu’il faut des heures à l’organisme d’une personne pour éliminer les hormones de stress.
Il existe différents profils de dirigeants ; les dirigeants peuvent passer plus ou moins facilement d’un style à un autre en fonction du contexte ; certains profils sont très favorables à la vie de l’entreprise et des performances, d’autres nettement moins. ( à suivre)